Les métiers de front office de la banque de financement et d’investissement (BFI) selon les statistiques, emploient près de 50 000 personnes en France sur un total de 400 000 qui sont salariés du secteur bancaire. Ceux-ci regroupent différentes spécialités souvent méconnues du grand public mais qui se révèlent très attractives professionnellement pour les étudiants spécialisés à la recherche d'emploi.

Contrairement aux métiers de back office qui ne concernent que les activités de gestion des opérations, celles de front office s’occupent principalement de traiter et de négocier ces opérations financières. La prise de risque fait partie intégrante de cette profession axée sur le commercial, dans le but de générer un maximum de profits.

Les recrutements et l’emploi se font plus rares depuis la crise financière et les déboires de certains grands groupes bancaires, mais le métier est très lucratif et à la mesure des revenus générés par le secteur bancaire. Ainsi il convient de distinguer les activités ayant trait au financement des grandes entreprises (corporate banking, coverage), aux banques d’investissement (corporate finance, M&A), et aux activités de marché (global capital markets).

Le responsable de clientèle de grande entreprise est la fonction la plus généraliste et la plus globale des métiers de front office, c’est lui qui gère les besoins des clients en évaluant les risques liés aux différents produits financiers. Le banquier conseil quant à lui intervient en amont concernant les placements et les investissements (actions, émission d’obligations, fusions acquisitions, …)

L’originateur ou arrangeur est spécialisé dans un produit spécifique et a en charge toute la prospection clientèle, l’obtention et la négociation des transactions du début à la fin de celles-ci.

L’analyste est chargé de l’étude des différentes informations financières. Celui-ci doit les traiter et les mettre en forme pour les retranscrire aux banquiers et autres opérateurs de transactions.

Le structureur est chargé de concevoir les produits financiers et d’établir un projet étudié préalablement pour tenir compte des besoins d’un client. C’est alors le rôle du syndicateur de vendre le produit ou le crédit à d’autres banques.

Le vendeur « sales » lui, est chargé par son groupe de négocier avec les investisseurs pour qu’ils passent leurs ordres au sein de son établissement.

Pour finir, le trader a pour tâche de générer un maximum de profits pour son groupe sur le marché financier ou le marché des changes. C’est lui qui prend le plus de risques, sous le contrôle calculé de sa direction. C’est peut-être la fonction la plus connue du grand public et la plus prisée des étudiants.

Pour aller plus loin, lire cette étude très complète publiée par l’observatoire des métiers de la banque.