Selon les mots du célèbre investisseur Warren Buffet, « la comptabilité est la langue des affaires ». Si la comptabilité est rebutante, une bonne connaissance du système comptable d’une entité permet souvent d’acquérir une vision complète des opérations et des procédures attachées à une activité. En définitive, la comptabilité est une précieuse source d’information. Pour en tirer profit, il est nécessaire d’en maitrisier le formalisme.

Les écritures comptables

Une écriture comptable met toujours en jeu 2 comptes, pour le même montant, l’un au débit, l’autre au crédit. Il existe 2 principaux modes de représentation :

  • L’un par les « comptes en T » : la colonne de gauche est la colonne débit, celle de droite la colonne crédit; l’intitulé de chaque compte se trouve alors au-dessus de la barre horizontale du T.
  • L’autre en ligne, chaque ligne mentionnant alors le n° du compte mouvementé, le sens (Débit ou Crédit) et le montant.

Le premier mode plus didactique est utilisé dans la documentation, le deuxième, plus condensé, est privilégié pour les reportings à l’écran ou sur papier.

Le schéma comptable

Le schéma comptable d’une opération regroupe l’ensemble des écritures générées à l’occasion de cette opération. C’est au niveau du schéma comptable que l’on peut saisir la réalité économique des opérations.

L’interpréteur comptable

L’interpréteur comptable est le système qui à partir de comptes rendus d’événements (ex: mise en place d’un change, calcul d’intérêts, remboursement d’un prêt) et des paramétrages attachés est capable de générer des lots d’écritures comptables, qui seront ensuite traitées par le système comptable lui-même.

Exemple de schéma comptable: paiement de dividendes par un conservateur (custodian) à ses clients (vu dans la comptabilité du conservateur) :

  1. L’émetteur (ou son agent) paie le conservateur du montant global de coupon qui lui revient au titre des avoirs détenus par ses clients. Le conservateur enregistre ce recouvrement par le débit d’un compte NOSTRO, reflet de ses avoirs en Banque Centrale ou chez un correspondant cash, et le crédit d’un compte de passage ou compte pivot.
  2. Le conservateur paie son client du montant de coupon qui lui revient. Pour ce faire il débite le compte de passage par le crédit du compte du client, et avise celui-ci qu’il a reçu des fonds sur son compte.
Jeux d'écritures comptables