On désigne par référentiels l’ensemble des données statiques qui définissent l’ossature du système d’information. De la simple table de référence à la base de données complète, les référentiels partagent la caractéristique d’être modifiés seulement de manière ponctuelle, et ce d’une manière plus ou moins imprévisible. Ceci les distingue à la fois des données de marché, qui sont actualisées en totalité au moins quotidiennement, et des opérations dont l’évolution est prévisible, en fonction de leurs caractéristiques.

Le référentiel des données de marché décrit les instruments standardisés pouvant être traités : devises, taux, titres.

Le référentiel des tiers recense l’ensemble des acteurs du marché avec lesquels la banque est en relation. C’est évidemment un élément clé du système d’information.

Le référentiel interne décrit l’organisation de la banque et définit les différents centres de résultats. Il débouche sur le référentiel comptable qui en est le niveau le plus fin de détail.

Un problème fréquemment rencontré dans la gestion du système d’information est l’hétérogénéité des référentiels, en particulier du référentiel de contreparties. Par exemple deux filiales ont généralement chacune leur propre référentiel, où la même contrepartie est donc identifiée d’une manière différente. Cela complexifie d’autant le calcul d’une exposition au risque de contrepartie au niveau global de la banque.

C’est pourquoi on cherchera généralement à centraliser les référentiels, en particulier les plus sensibles : référentiels tiers et données de marché. La conséquence de cette centralisation est alors la multiplication des interfaces entre l’application qui gère le référentiel et les différentes applications front et back–office.

La centralisation des référentiels permet :

  • L’harmonisation de la codification des données, ce qui facilite les échanges d’information
  • Une mise à disposition rapide des informations
  • La fiabilisation et la sécurisation des données
  • L’intégrité et l’exhaustivité des données