La tendance étant à la réduction des coûts de maintenance, ce qui implique la réduction du nombre de logiciels installés, et au STP (voir plus bas) un système intégré « front to back » présente de plus en plus d’attraits.

Performance

Le traitement de volumes croissants d’opérations, et aussi les méthodes d’évaluation du risque nécessitent des capacités de calcul croissantes. Ainsi les simulations nécessaires pour le calcul de la V@R (Value At Risk) nécessitent des ressources machines conséquentes.

« Multi »

  • Entité
    • Possibilité d’optimiser l’investissement en faisant de la sous-traitance de back-office
    • Centralisation du back-office de tous les établissements de la banque
  • Langue : en fonction des besoins, les écrans, reportings, etc. peuvent s’afficher en plusieurs langues
  • Multi instrument :
    • Réduction des coûts de maintenance et de formation des utilisateurs.
    • Gestion simplifiée du collatéral, du prêt emprunt de titres, des opérations de couverture et de financement
    • Pour le management, accès instantané à une vision consolidée du résultat et du risque de la banque.

Temps réel

Chaque nouveau deal reçu ou chaque événement dans la vie d’une opération impactent immédiatement les positions et les calculs transverses.

STP

Straight Through Processing : les trades sont traités automatiquement sauf en cas d’exception. Par exemple on peut décider que tous les tickets correctement formatés sont traités automatiquement sauf ceux qui excèdent un certain montant.

Piste d’audit

La piste d’audit permet, pour résumer, de retrouver  » Qui a fait quelle modification quand « . Pour chaque événement (création, modification, suppression) sur une opération, la piste d’audit conserve :

  • La date de l’action
  • L’identifiant de l’opération
  • La nature de la modification (valeur avant, valeur après)
  • L’auteur de la modification

Automatisation

Les travaux de routine ou répétitifs (réconciliations par exemple) doivent être effectués automatiquement par le système.

Les processus de travail standards doivent être incorporés au système, qui déclenche automatiquement les événements de gestion.

Interfaces

Le système doit s’intégrer facilement dans le système d’information de la banque. Il doit donc offrir la possibilité de recevoir des données (données de référence, tickets en provenance du système front) et d’en exporter.

Extensions

En choisissant d’acquérir un progiciel, le client sacrifie la souplesse et l’adaptabilité du sur mesure. Cet inconvénient peut être pallié par la mise à disposition d’API (Application Programming Interface) qui permettent aux équipes IT du client d’étendre les fonctionnalités du système tout en conservant son intégrité.

Fonctionnement en continu

Les systèmes les plus modernes ne s’interrompent plus pour les traditionnels  » batches de nuit  » mais restent ouverts 24 heures sur 24.

Historique et archivage

Afin de satisfaire aux exigences des audits internes ou externes, le système doit disposer de fonction d’archivage permettant de retrouver, éventuellement plusieurs années plus tard, les données des opérations traitées. L’utilisabilité de cette fonction peut parfois poser de problèmes, dans la mesure où elle n’est pas toujours compatible avec les évolutions fonctionnelles. Comment accéder de nouveau à une opération effectuée il y a des années, alors qu’entre temps le système a changé plusieurs fois de version, et que donc le modèle de données a évolué ?

D’un autre côté, il n’est pas possible non plus de garder en ligne toutes les opérations effectuées depuis la nuit de temps, pour des raisons évidentes de consommation d’espace disque. Le système doit donc disposer de fonctions d’archivage des opérations échues.

Paramétrage

Le système doit s’adapter aux méthodes, aux procédures en vigueur dans l’établissement. Il doit également pouvoir s’intégrer facilement dans son système d’information. C’est pourquoi l’utilisateur doit pouvoir paramétrer, en fonction de ses besoins  :

  • Les grilles de saisie
  • Les états
  • Les extractions
  • Les messages émis
  • Etc…

Fonctions d’habilitation

Les fonctions d’habilitation doivent permettre de gérer de manière fine l’accès aux données et aux fonctions du système.

L’accès aux données s’appuie en priorité sur le référentiel interne de l’établissement : en fonction de son habilitation l’utilisateur aura donc accès aux deals de certains centres de profit et pas à d’autres.

L’accès paramétrable aux fonctions permet d’éviter que des utilisateurs inexpérimentés aient accès à des fonctions sensibles (paiements) ou à des données confidentielles  : par exemple on peut donner l’accès aux informations détaillées mais pas aux états consolidant les positions et les risques de la banque.